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On y voit des traits, des arbres, des racines, des hommes, des ani­maux, des yeux, des bêtes, de la déri­sion mais aus­si des fils rouges, des liens forts, de la vie et de la mort, bien­v­enue dans le monde du jeune guinéen Amadou Bah dit Gan­dal. Muni de son sty­lo, Gan­dal grif­fonne ce qui lui passe par la tête mais pas que, le dessin c’est tout un chem­ine­ment, une révéla­tion qu’il exerce depuis deux ans à Sète. “Je ne savais pas ce que j’avais entre les mains, on m’a encour­agé, on m’a don­né des feuilles, des sty­los et j’ai com­mencé comme ça. Je n’au­rais jamais pen­sé pou­voir m’ex­primer par le dessin. Ce n’est qu’un début, je dois appren­dre encore beau­coup surtout à traduire ce que je ressens, et ce que j’ai envie d’ex­primer.” con­fie t‑il lors du vernissage de sa deux­ième expo­si­tion à la Pop Galerie à Sète “Il faut beau­coup de courage face à tout ce sys­tème, ce monde…” com­mente t‑il en pointant ses dessins. Lui qui a tra­ver­sé la Méditer­ranée sait de quoi il par­le.

Cette série de 5 dessins s’in­scrit dans le cadre d’une pre­mière col­lab­o­ra­tion de l’artiste avec 15–38 au coeur du dossier La Méditer­ranée con­finée où il exprime ce qu’il perçoit en cette péri­ode par­ti­c­ulière

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Fes­que réal­isée par Gan­dal sur le mur de l’as­so­ci­a­tion Les bons samar­i­tains à Sète
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