Cette page s’inscrit dans l’ADN de votre site d’information sur la Méditerranée. Donner la parole aux jeunes Algériens, c’est faire comprendre à tous cette envie absolue de liberté que manifestent depuis quelques semaines les jeunes algériens et algériennes dans leur diversité de parcours.
Ils et elles tentent de se libérer de toute entrave à leur expression, assumant leur indépendance. Ils, elles affirment leur solidarité avec cette jeunesse qui se lève pour porter haut les couleurs de la dignité. Cette révolution est celle de la génération qui refuse que l’on écrive l’histoire à sa place.
Chante, parle, pleure, peint, filme, bâts-toi Algérie, 15–38 est à l’écoute des vies, des histoires, des consciences qui écrivent nos histoires méditerranéennes. Ici, pas de délit d’expression, les maux nous voulons les traiter d’égal à égal dans le mot révolution. Sur 15–38, parlons-nous, écoutons-nous.
Le principe de la page :
Cette page a pour but de donner la parole aux jeunes algériens d’où qu’ils viennent. Ils, elles vous parleront de leur Algérie. Ils, elles deviennent pour vous informer les journalistes du quotidien de « l’Hirak ». L’Hirak ou mouvement initié par la jeune génération algérienne. Ils, elles vont vous inviter dans l’ensemble des « wilayas », provinces du pays, avec des témoignages multiformes. Images, textes, vidéos…
Ce petit film c’est comme l’essence de ce que la jeunesse algérienne provoque dans les consciences. Une fierté, une dignité, un espoir… Avec 15–38, nous avons décidé de leur consacrer un espace d’expression. C’est l’Hirak al Chabab : le mouvement des jeunes.
Le mur des libertés, c’est un lieu que les jeunes investissent pour continuer le Hirak dans la semaine. C’est aussi un espace de rencontres, d’échanges autour de l’Algérie à venir. Cette expression change de semaine à semaine selon l’actualité et ce qui se passe dans l’Hirak.
Une autre ville, d’autres jeunes qui prennent l’Hirak au pied de la lettre. Je les rencontre à la sortie de la gare avec mon frère Mohamed. Mohamed a 63 ans. A l’observation de cette jeunesse en mouvement qui nettoie les abords de la gare d’Oran, il est ému que ces jeunes décident d’eux-mêmes de planter des fleurs comme pour reprendre en main le destin de leur pays.
Elias Herter un artiste au coeur de l’Hirak
À Oran si certains jeunes investissent la gare pour marquer leurs engagements, d’autres nous racontent ce moment ou la liberté les embrasse. Ils sont conscients de l’importance de vivre parce qu’ils, elles connaissent et savent le prix de la souffrance
L’HIRAK DE LA JEUNESSE DES CAMPAGNES
À 80 km d’Oran, voici la ville de Ain Temouchent. Ici les jeunes ne baignent pas dans la lumière médiatique des grandes métropoles algériennes. Mais ici comme dans le plus petit village d’Algérie la jeunesse se mobilise pour faire sa part de l’Hirak. Le mouvement touche ainsi la jeunesse des villes comme la jeunesse des campagnes. Ici a Ain Temouchent la sociologie des manifestants est à majorité issu des classes pauvres de la ville.