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L’au­teur syrien Omar Youssef Souleimane nous plonge dans les prémices de la révo­lu­tion syri­enne, celle qu’il a con­nu, pour ne pas oubli­er toutes les per­son­nes paci­fistes qui ont don­né leur vie au nom de l’e­spoir de retrou­ver une lib­erté autre­fois con­nue des Syriens. Ici il est ques­tion de jeunes, d’ho­mo­sex­u­al­ité, de l’his­toire de grands cal­ifes, de réal­ités qui ont sec­oué le mou­ve­ment révo­lu­tion­naire, mais aus­si d’amour, de mort, de con­fine­ment, de vio­lences, de pertes, de familles, d’hu­man­ité, d’ami­tiés.

En mars 2011, quand Youssef par­tic­i­pa à la pre­mière man­i­fes­ta­tion à Damas, il eut l’im­pres­sion que le cri de lib­erté poussé con­tre le régime d’Al Assad, après quar­ante ans de silence et de peur, était un mir­a­cle plus puis­sant que celui du prophète.”

Joséphine, jeune alaouite au charme trou­blant, réu­nit chez elle un groupe de jeunes gens pour partager leurs espoirs, leurs rêves, leurs visions de l’avenir à ce moment où tout sem­ble pos­si­ble. Se joue alors une par­ti­tion amoureuse. Youssef et Moham­mad. Youssef et Joséphine. Khalil et Joséphine. Homo­sex­u­al­ité et tra­di­tion, civil­i­sa­tion et oppres­sion, sen­ti­ments et loy­autés s’op­posent et se croisent, jusqu’au drame qui bal­ae les des­tins et un pays tout entier…”

Né près de Damas en 1987, poète et jour­nal­iste, Omar Youssef Souleimane est cor­re­spon­dant de la presse syri­enne entre 2006 et 2010. Clan­des­tin, il est exflitré à Paris où il vit aujour­d’hui. Après le petit ter­ror­iste (Flam­mar­i­on, 2018), réc­it per­son­nel adap­té au théâtre, Le dernier Syrien est son pre­mier roman.”

Entre­tien sonore avec l’au­teur réal­isé par Hélène Bour­gon :

Retrou­vez les tri­bunes de l’au­teur dans la rubrique SOUK de 15–38 :

Le temps d’être vivant

Let­tre à l’extrême droite

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