Ils sont quatre à plancher sur le sujet depuis un an et demi. Le temps d’une journée, ils ont accosté leur petite embarcation au Vieux-Port afin de présenter leur « Plastic Odyssey ».
Leur constat : 9 millions de tonnes de déchets entrent dans l’océan chaque année. Seulement, quand le plastique tombe à l’eau, c’est déjà trop tard, car mouillé, il coule ou se décompose en microparticules invisibles. Il est donc nécessaire d’agir avant et de collecter les déchets en amont pour les valoriser.
Leur but : développer un système de recyclage des déchets plastiques pour en faire du carburant grâce à des machines accessibles à un faible coût pour généraliser leur utilisation, notamment dans les pays les plus pauvres.
L’objectif est donc d’améliorer le traitement des déchets sur les côtes en installant de petites usines qui permettent de créer une économie locale du recyclage et des emplois.
Leur moyen : l’équipe a développé trois systèmes. L’un permettant de trier les déchets selon le type de plastique utilisé, le second de recycler le plastique pour en faire de nouveaux produits, le troisième de produire du carburant. Un kilogramme de déchets est nécessaire pour produire un litre de carburant.
Des systèmes développés en opensource et sans brevet afin d’être facilement reproductibles et utilisés par tous.
Pour promouvoir leur projet et montrer que ça marche, ils partiront sur un catamaran avec un prototype à bord qui alimentera le bateau pendant le voyage. Un parcours de trois ans de Marseille en Afrique, en passant par l’Asie et l’Amérique du sud. Départ prévu en 2020.